Récits de mer
- Barjototo
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Re: Récits de mer
Mais au fait Gaëlle avec deux L.. serait tu notre troisième représentante féminine ici ?
Quand les mouettes ont pieds.., c'est qu'il est temps de virer..
Re: Récits de mer
Effectivement je suis une fille!
Re: Récits de mer
Je constate que notre webmaster est perspicace. T'es le plus fort barjototo
Partis de rien, je suis arrivé a rien. Mais tout seul !! G.Marx
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Re: Récits de mer
Bonjour à tous,
Depuis quelques années, j'essaie de réunir une collection de livres écrits par des circumnavigateurs, et pour l'instant, ceux que je préfère sont les marins du début du 20ème siècle.
Ils sont tous un peu fous. Non, on va plutôt dire "différents". Pour la plupart, il y a une énorme perspicacité, parfois de l'abnégation. C'est souvent surhumain dans la souffrance. Ils sont comme ces oiseaux qui traversent les océans sans vouloir vraiment se poser, se reposer.
Je pense ce soir à Vito Dumas (argentin d'origine française) qui a commencé à faire ses traversées d'océan dès 1931 au départ d'Arcachon vers Montevideo avec son Lehg 1er, puis avec son Lehg II à entamer un tour du monde en 7 escales seulement. Il accomplira encore de nombreuses navigations avec son Sirio jusqu'en 1955.
L'écriture est agréable, nous emportant littéralement comme compagnon de ses routes maritimes.
Quelques phrases:" Mes cartes marines étalées sur la table, j'étudiais la "route impossible" et je traversais les mers en esprit. Une force me poussait à partir, à suivre mon destin en répondant à l'appel que John Masefield a si bien exprimé dans son poème "Fièvre de mer".
Le premier pas était franchi. Je savais que rien ne m'arrêterait; je n'avais plus qu'un adieu à dire, peut être sans retour.
Le livre que je possède a pour titre "VITO DUMAS, le navigateur des tempêtes" - éditions André Bonne - 1973 - avec des croquis de l'auteur
A lire absolument avant de partir autour du monde !
Depuis quelques années, j'essaie de réunir une collection de livres écrits par des circumnavigateurs, et pour l'instant, ceux que je préfère sont les marins du début du 20ème siècle.
Ils sont tous un peu fous. Non, on va plutôt dire "différents". Pour la plupart, il y a une énorme perspicacité, parfois de l'abnégation. C'est souvent surhumain dans la souffrance. Ils sont comme ces oiseaux qui traversent les océans sans vouloir vraiment se poser, se reposer.
Je pense ce soir à Vito Dumas (argentin d'origine française) qui a commencé à faire ses traversées d'océan dès 1931 au départ d'Arcachon vers Montevideo avec son Lehg 1er, puis avec son Lehg II à entamer un tour du monde en 7 escales seulement. Il accomplira encore de nombreuses navigations avec son Sirio jusqu'en 1955.
L'écriture est agréable, nous emportant littéralement comme compagnon de ses routes maritimes.
Quelques phrases:" Mes cartes marines étalées sur la table, j'étudiais la "route impossible" et je traversais les mers en esprit. Une force me poussait à partir, à suivre mon destin en répondant à l'appel que John Masefield a si bien exprimé dans son poème "Fièvre de mer".
Le premier pas était franchi. Je savais que rien ne m'arrêterait; je n'avais plus qu'un adieu à dire, peut être sans retour.
Le livre que je possède a pour titre "VITO DUMAS, le navigateur des tempêtes" - éditions André Bonne - 1973 - avec des croquis de l'auteur
A lire absolument avant de partir autour du monde !
Dernière modification par Ettorival le 08 nov. 2008, 00:22, modifié 2 fois.
Raison : Mise en place du lien vers Amazon
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Re: Récits de mer
"Apollonia" de Klaus Hympendahl, le récit véridique d'une transat qui vire au cauchemar. Chez Glenat.
Re: Récits de mer
Bonjour,
outre les Moitesssier déjà cités, mon préféré étant Vagabond des mers du sud, surtout à partir de sa rencontre avec Henry Wakelam et les "magouilles" qui vont en découler, J'avais dégotté un petit bouquin de Patrick Guimet intitulé "L'aventure, au fond à gauche".
C'est bien écrit, c'est frais, et cela raconte l'histoire d'un gars parti sur l'Atlantique direction Les Antilles sur un Sangria d'une vingtaine d'années et sans un sou...
On retrouve dans ce personnage la même "légereté", et la même gouaille que Pierre Auboiroux (enfin c'est mon avis...).
outre les Moitesssier déjà cités, mon préféré étant Vagabond des mers du sud, surtout à partir de sa rencontre avec Henry Wakelam et les "magouilles" qui vont en découler, J'avais dégotté un petit bouquin de Patrick Guimet intitulé "L'aventure, au fond à gauche".
C'est bien écrit, c'est frais, et cela raconte l'histoire d'un gars parti sur l'Atlantique direction Les Antilles sur un Sangria d'une vingtaine d'années et sans un sou...
On retrouve dans ce personnage la même "légereté", et la même gouaille que Pierre Auboiroux (enfin c'est mon avis...).
Re: Récits de mer
Il est a noté que l'auteur propose son livre en téléchargement sur son site et cela gratuitement. Merci à lui.
Partis de rien, je suis arrivé a rien. Mais tout seul !! G.Marx
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Re: Récits de mer
plus rigolo il y a les dessins de mike python
on voit le mari tondre la pelouse et faire la vaisselle pendant que sa femme prend le the avec sa copine.
-ca sent l'achat de voiles neuves! dit elle
super
on voit le mari tondre la pelouse et faire la vaisselle pendant que sa femme prend le the avec sa copine.
-ca sent l'achat de voiles neuves! dit elle
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Re: Récits de mer
Le Laserologue a lu et vous conseille;
Le Navigateur de Jacques Sternberg (il y est question de dériveur, mais aussi de sexe , de délire, de mégalomanie nautique , ça caricature la plaisance des années Tabarly avec une verve impitoyable et torrentueuse, bref c'est hénaurme...!)
Pas facile a trouver car épuisé et jamais réedité
Rôle de Plaisance de Jacques Perret (celui du Caporal Epinglé)
c'est tout bonnement génial dans l'ordinaire le plus au ras des pâquerettes maritimes , une croisière même pas finie pour cause de marée ratée entre honfleur et Cherbourg est le prétexte à des considérations variées mais toutes d'une portée universelle et quasi messianique allant de la philosophie universelle à l'utilité du couteau opinel pour tartiner le pâté
Pour les livres de mer sérieux, les bouquins de Roger Vercel en particulier Au large de l'eden et surtout Remorques (basé sur des faits on ne peut plus réels, la carrière du remorqueur Iroise et de son charismatique capitaine Louis Malbert, qui donna lieu à un film de Grémillon , Avec Jean Gabin et Michèle Morgan, pas moins...).
Dans le domaine étranger l'immortel classique qu'est 3 hommes dans un bateau (Jerôme K Jerôme) et les deux magnifiques récits de guerre que sont Ouragan sur le Caine (Herman Wouk , dont on a tiré le meilleur rôle d'Humphrey Bogart) et le moins connu mais tout aussi magnifique Ler Cruelle (les convois de l'atlantique durant la 2_ guerre mondiale, gacontés par le britannique Nicholas Monsarrat, qui savait de quoi il parlait) ces deux ouvrages devraient être lus en même temps ou presque pour comparer le point de vue US et le point de vue Britannique , si on a quelques gout pour l(histoire....
Et puis pourquoi pas le livre du Cdt L'Herminier sur le sous-marin Casabianca (qui permit la libération dela Corse dès septembre 1943....) ce bouquin est passionnant en ce sens qu'il est sans aucune emphase ou grandiloquence alors que les actions décrites relèvent de ce qu'on est bien obliger d'appeler de l'héroisme
Le Navigateur de Jacques Sternberg (il y est question de dériveur, mais aussi de sexe , de délire, de mégalomanie nautique , ça caricature la plaisance des années Tabarly avec une verve impitoyable et torrentueuse, bref c'est hénaurme...!)
Pas facile a trouver car épuisé et jamais réedité
Rôle de Plaisance de Jacques Perret (celui du Caporal Epinglé)
c'est tout bonnement génial dans l'ordinaire le plus au ras des pâquerettes maritimes , une croisière même pas finie pour cause de marée ratée entre honfleur et Cherbourg est le prétexte à des considérations variées mais toutes d'une portée universelle et quasi messianique allant de la philosophie universelle à l'utilité du couteau opinel pour tartiner le pâté
Pour les livres de mer sérieux, les bouquins de Roger Vercel en particulier Au large de l'eden et surtout Remorques (basé sur des faits on ne peut plus réels, la carrière du remorqueur Iroise et de son charismatique capitaine Louis Malbert, qui donna lieu à un film de Grémillon , Avec Jean Gabin et Michèle Morgan, pas moins...).
Dans le domaine étranger l'immortel classique qu'est 3 hommes dans un bateau (Jerôme K Jerôme) et les deux magnifiques récits de guerre que sont Ouragan sur le Caine (Herman Wouk , dont on a tiré le meilleur rôle d'Humphrey Bogart) et le moins connu mais tout aussi magnifique Ler Cruelle (les convois de l'atlantique durant la 2_ guerre mondiale, gacontés par le britannique Nicholas Monsarrat, qui savait de quoi il parlait) ces deux ouvrages devraient être lus en même temps ou presque pour comparer le point de vue US et le point de vue Britannique , si on a quelques gout pour l(histoire....
Et puis pourquoi pas le livre du Cdt L'Herminier sur le sous-marin Casabianca (qui permit la libération dela Corse dès septembre 1943....) ce bouquin est passionnant en ce sens qu'il est sans aucune emphase ou grandiloquence alors que les actions décrites relèvent de ce qu'on est bien obliger d'appeler de l'héroisme
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- Barreur aguerri
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Re: Récits de mer
Bonjour à tous,
Pour continuer la liste des navigateurs solitaires à la voile du début du 20ème siècle, j’ai lu les récits d’Alain Gerbault, l’un des plus connus et des plus présents dans les bibliothèques marines.
Alain Gerbault est un joueur de tennis de renommée internationale et ses aventures de mer commencent après la lecture d’un livre déjà célèbre de Jack London « La croisière du Snark ». Cela se produit vers 1914-1918 , et il commence à s’entraîner pour embarquer enfin à l’été 1923 sur son Firecrest , un cotre étroit et profond construit dans l’Essex en 1892, d’une longueur de 11 mètres et neuf mètre à la flottaison (superbe voûte arrière). Le bau le plus large est de 2.60 m. L’un de voiliers les plus performants de l’époque. Son premier parcours de haute mer, c’est pour traverser l’Atlantique. A son arrivée, il est considéré comme un héros, et le plus étonnant des navigateurs solitaires de son temps. Son livre : « Seul à travers l’Atlantique ».
Puis, en 1924, il entame un tour du monde par Panama, les mers du Sud, l’océan indien, le cap de Bonne Espérance, Sainte Hélène, Le Havre fin juillet 1929. Ses livres : « A la poursuite du soleil », « Sur la route du retour ».
Puis c’est la construction de « L’Alain Gerbault » pour un nouveau tour du monde de trois années consigné dans son dernier journal de bord « O.Z.Y.U. », puis « L’Evangile du soleil ».
Alain Gerbault s’est beaucoup intéressé aux « primitifs » de Polynésie.
L’œuvre d’Alain Gerbault, malgré plus de 70 ans après son dernier voyage, conserve tout son pouvoir d’enchantement et de fascination.
Je possède :
- « Seul à travers l’Atlantique et autres récits » Editions Grasset – 1991 et 1994.
- - « Mon bateau L’Alain Gerbault » Editions Amiot-Dumont – 1952.
-
Pour Gaëlle : J’ai acheté « J’ai rêvé du grand large » et suis en pleine lecture. En effet, c’est très bien écrit et passionnant. Merci Gaëlle !
Pour continuer la liste des navigateurs solitaires à la voile du début du 20ème siècle, j’ai lu les récits d’Alain Gerbault, l’un des plus connus et des plus présents dans les bibliothèques marines.
Alain Gerbault est un joueur de tennis de renommée internationale et ses aventures de mer commencent après la lecture d’un livre déjà célèbre de Jack London « La croisière du Snark ». Cela se produit vers 1914-1918 , et il commence à s’entraîner pour embarquer enfin à l’été 1923 sur son Firecrest , un cotre étroit et profond construit dans l’Essex en 1892, d’une longueur de 11 mètres et neuf mètre à la flottaison (superbe voûte arrière). Le bau le plus large est de 2.60 m. L’un de voiliers les plus performants de l’époque. Son premier parcours de haute mer, c’est pour traverser l’Atlantique. A son arrivée, il est considéré comme un héros, et le plus étonnant des navigateurs solitaires de son temps. Son livre : « Seul à travers l’Atlantique ».
Puis, en 1924, il entame un tour du monde par Panama, les mers du Sud, l’océan indien, le cap de Bonne Espérance, Sainte Hélène, Le Havre fin juillet 1929. Ses livres : « A la poursuite du soleil », « Sur la route du retour ».
Puis c’est la construction de « L’Alain Gerbault » pour un nouveau tour du monde de trois années consigné dans son dernier journal de bord « O.Z.Y.U. », puis « L’Evangile du soleil ».
Alain Gerbault s’est beaucoup intéressé aux « primitifs » de Polynésie.
L’œuvre d’Alain Gerbault, malgré plus de 70 ans après son dernier voyage, conserve tout son pouvoir d’enchantement et de fascination.
Je possède :
- « Seul à travers l’Atlantique et autres récits » Editions Grasset – 1991 et 1994.
- - « Mon bateau L’Alain Gerbault » Editions Amiot-Dumont – 1952.
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Pour Gaëlle : J’ai acheté « J’ai rêvé du grand large » et suis en pleine lecture. En effet, c’est très bien écrit et passionnant. Merci Gaëlle !
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