le dériveur en solitaire

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Geckocha
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Re: le dériveur en solitaire

Message par Geckocha » 02 oct. 2010, 21:00

Vu le nombre de pratiquants de planche à voile ou de kite surf aujourd'hui, ce n'est donc pas tant inaccessible que ça!

Pour ce qui est des prix, tu trouves vraiment qu'un RS600 parfait état avec deux voiles et remorque route combi à 3000€ c'est cher pour un bateau aussi récent ? Je ne te parle même pas des moth low rider à moins de 1000€ qu'on trouve assez facilement mais dont la construction est très irrégulière car souvent amateur.

Le buzz est-il si inaccessible que ça pour un pratiquant de dériveur ?

...

C'est une nouvelle pratique, certes, mais nul besoin d'aller directement vers une bête de course comme un moth à foil par exemple ou un 49er pour se faire plaisir en naviguant sur un skiff!

Ensuite, libre à chacun d'y mettre un budget plus ou moins important.

Tu me rappel combien coûte un Finn ou un 5O5 et leurs équipement ? :roll:

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Re: le dériveur en solitaire

Message par LASEROLOGUE » 02 oct. 2010, 21:19

Le Buzz est accessible ...mais il n'a pas connu une si grande diffusion que cela après un démarrage prometteur , çà a coincé.

Les RS d'occasion à 2500 € en effet ce n'est pas très cher , mais s'il faut parler d'occasion d'entrée de jeu on voit bien que l'on cible les connaisseurs pas le grand public.

La planche actuelle est encore ce qu'il y a de plus "grand public , mais quelle dégringolade quand même par rapport aux années 80....
a cette époque i y avait des dizaines , voire des centaines de planches sur les plans d'eau les plus variés y compris par petit temps...le kite est plus accessible que le funboard mais bien moins que la planche archimédique

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Re: le dériveur en solitaire

Message par LASEROLOGUE » 02 oct. 2010, 21:26

Pour le 505 c'est pareil..dans le années 70/80 le cinquo avait des lignes de départ plus étoffées et à côté des locomotives de la série,qui changeaient de coque chaque année voire plus qui avaient un portefeuille bien garni , il y avait des étudiants fauchés qui régataient avec des bateaux de seconde main récents.

De nos jours les locomotives de la série en France ont pis un peu de bouteille e ne figurent plus vraiment en adversaires sérieux des anglais ou des australiens dans les grands championnats , ils naviguent sur des bateaux de ..quelques années déjà...et les étudiants fauchés ont disparu du paysage...ce qui montre bien qu'il y a problème.


Le finn a connu un revival indéniable, mais il est le fait d'ex laséristes qui ont pris du poids...sur la balance et dans le portefeuille...là encore c'est une niche

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Re: le dériveur en solitaire

Message par olivier81 » 02 oct. 2010, 21:55

françois M,pour ce qui est du moth europe;perso,j'ai eu un rolland (made in belgium),en ayant revu un très récemment,sur la plaque eet bien frappé "moth europe";tout dépends des constructeurs....
maintenant,si je ne me plante pas,le moth,l'europe(pour te faire plaisir)et l'international(bladerider et autres) ont tous en commun la longueur,soit 3m35!!!!!!
maintenant,tous ces nouveaux bateaux (moth international;rs600ff,etc)sont plutôt adressés à des personnes confirmées et ayant quand même,il faut le dire,certains moyens,car c'est pas tout d'acheter par exemple un bladerider(12800 euros chez proust sailing),il il faut l'entretenir et payer les pièces en cas de casse,là,ça fait très mal!!!!!
déjà qu'à son époque,le contender à fait peur à beaucoup de monde;alors ces engins......
devant une vidéo sur youtube,c'est génial,par contre une fois dessus....moi le 1er,j'aimerais essayer!!!!!!
le voilier est le moyen le plus lent;le plus inconfortable et le plus humide pour se rendre dans un endroit où l'on a rien à faire !!!!!

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Re: le dériveur en solitaire

Message par Geckocha » 03 oct. 2010, 00:06

olivier81 a écrit :maintenant,tous ces nouveaux bateaux (moth international;rs600ff,etc)sont plutôt adressés à des personnes confirmées et ayant quand même,il faut le dire,certains moyens,car c'est pas tout d'acheter par exemple un bladerider(12800 euros chez proust sailing),il il faut l'entretenir et payer les pièces en cas de casse,là,ça fait très mal!!!!!
Comment pouvez-vous en toute honnêteté utiliser un exemple de haut de gamme pour discréditer l'accessibilité de l'ensemble du secteur ? Il me semble avoir cité des prix qui contredisent complètement l'image que vous avez avec Laséro du marché du skiff.

Faut-il "certains moyens" pour acheter une voiture dès lors que certains dépensent beaucoup d'argent pour rouler en Porsche ?

Pour ce qui est du niveau nécessaire, tous les pratiquants de skiff viennent-ils du dériveur classique, et surtout est-ce que cela leur a été utile et à quel point ? (C'est une simple question, je ne pratique pas...encore... le skiff...malheureusement :roll: )
LASEROLOGUE a écrit :Pour le 505 c'est pareil..dans le années 70/80 le cinquo avait des lignes de départ plus étoffées et à côté des locomotives de la série,qui changeaient de coque chaque année voire plus qui avaient un portefeuille bien garni , il y avait des étudiants fauchés qui régataient avec des bateaux de seconde main récents.
LASEROLOGUE a écrit :Les RS d'occasion à 2500 € en effet ce n'est pas très cher , mais s'il faut parler d'occasion d'entrée de jeu on voit bien que l'on cible les connaisseurs pas le grand public.
Tu te contredis toi-même en disant que le 5O5 bénéficiait du marché de l'occasion pour être accessible... De plus, tu parles d'une époque 20 à 30 ans après sa création et dans un contexte économique différent. Qu'en sera-t-il du skiff dans les prochaines années ?
Je ne vois pas le lien entre marché de l'occasion et frein pour le développement au grand public, au contraire. C'est exactement le même mécanisme pour les dériveurs classiques!
Je serais curieux de savoir si plus de néophytes se tournent vers le skiff ou les dériveurs classiques. Ces derniers bénéficient à coup sûr des expériences passées des futurs pratiquants comme de leur développement en France, ce qui n'est pas rien.

Le marché UK montre bien l'accessibilité de ce genre d'engins dès lors qu'il y a beaucoup de pratiquants.

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Re: le dériveur en solitaire

Message par olivier81 » 03 oct. 2010, 10:04

effectivement,un rs600,tu en as un sur wanaboat pour 3500 euros,mais je maintient que c'est un engin destiné à une personne confirmée et non à un débutant,maintenant chacun fait comme il veut ;)
il y a quelques jours encore,reportage sur la chaine direct8 sur les secours en mer;et que vois je,deux couillons sur un jet(dériveur),le bateau à moitié coulé(quelle connerie d'avoir la trappe de pont ouverte!!!!!)et en plus sans gilets :o
la snsm les as ramenés ainsi que le bateau,mais leur à facturé quand même 400 euros!!!!!
perso,j'ai pas envie d'être "fliqué" à chaque fois que je sort un de mes bateaux (2 contrôles cette année,du jamais vu sur le tarn!!!!)ceci à cause d'inconscients qui font tout et n'importe quoi et obligent d'autres à prendre des risques pour eux :(
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Re: le dériveur en solitaire

Message par LASEROLOGUE » 04 oct. 2010, 18:01

Ben non , il n'y a pas contradiction : le cinquo était acccessible en neuf pour les riches et en occase por les fauchés et maintenant il est inaccessible pour les fauchés et les riches naviguent sur de la quai occase...ce qui montre que le marché n'existe plus vraiment en termes économiques....

Beneteau s'en alarme, paraît il car ils ne voient pas arriver de relève et vivent sur une clientèle de gens âgés qui ont commencé en 420 il y a quarante ans

C'est la même chose en bas de gamme, en 1969 un zef , bateau familial d'initiation simple mais vtaiment utilisable valait 2500 F avec un smic à 850 F par mois...de nos jours , cherche en neuf un bateau de ces caractéristiques à ce prix.

Résultat on est revenu vers une élitisation de la voile que les glènemuches , les comités d'entyreprises et diverses assoces , épaulées par le MJS avaien cherché à démocratiser...

Tu peux relire le topic sur le 430 Morin : Il y a un article "vintage" fort intéressant de J Monsault: Dans les années 60 , le ministère des sports avait lancé un concours pour un bateau d'initiation à la régate, à commander en grandes quantités pour les centres de voiles agrées Jet S (quand on voit qu'aujourd'hui le MJS ne sait que nous abrutir de règlements sécuritaires et nous obliger a embaucher des moniteurs pros, pas plus compétents que les bénévoles...on rêve)

Le prix cible était de 2500 F de l'époque (prix qu'aucun chantier n'a pu vraiment tenir) mais il en est sorti un certain nombre de bateaux pas trop mauvais le 445 de Gouteron, le Surf de La Pririe, le DUo de Dupuy Chautard , et le 430 de Morin...tous peu ou pro concurrents du 420 qui étant une série déjà étable et trustée par Lanaverre , ne plaisait pas au MJS...et Lanaverre s'était empressé de concourir avec le Socoa, qui n'était qu'un 420 déguisé, simplifié et renforcé pour l'usage école (remarketé ensuite comme 420 E -école par opposition au 420 S qui était entré dans la voie de la course à l'armement)

Il y a effectivement des bateaux à bas prix en angleterre (là bas le dériveur d'occase est abondant donc bon marché et chez nous il est cher et des bouses en mauvais état s'écoulent fort cher sur Le Bon Coin ou E bay)...contrairement a cata et à la planche , surabondants chez nous et rares chez eux

On est quand même un sport étrange: A l'impétrant qui voudrait se lancer on dit : "Cher Monsieur, c'est trop cher en neuf pour vous , en france il n'y a pas bézeff de bateaux d'occasion, et on vous conseille de passer la manche avec votre voiture et une remorque (que vous n'avezpas encore) pour trouver le boat de vos rêves qui sera sans dopute une série anglaise inconue chez nous , sans pièces ni main d'oeuvre , ni circuit de régate...sur quoi bien entendu l'impétrant se met au Kayak, au VTT ou à la pétanque et fuit ce sport idiot et ses clubs en déshérence...

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Re: le dériveur en solitaire

Message par fabrice » 05 oct. 2010, 10:24

Les anglais, qui n'ont pas que des défauts, estiment légitime de naviguer sur tout ce qui peut flotter, du moment qu'on peut y planter un balai et un mouchoir (ou bien une paire de rame, sont très fort aussi là)
En Angleterre : Les gens qui naviguent en mirror sont fiers, ils ont un bateau à eux.
En France : Les gens qui naviguent en zef ont presque honte, et s'excusent d'exister en expliquant qu'un jour ils trouveront mieux.

Pour en revenir au sujet (dériveur solo) : Je conduis mon zef seul jusqu'à 4 Bf, au besoin en affalant le foc si rafales trop violentes (et remontée légère de dérive pivotante : l'équilibre à la barre est conservé). Après vaut mieux un équipier quand même.

Dimanche dernier, annoncé 4 Bf plus rafales, je sors le sunfish en même temps que les lasers du club se tapent une mini-régate.
Résultat des courses : Beaucoup de plaisir avec une pointe à 9,97 kn et pas mal de bords au delà de 8, pas mal arrosés les bords ...
Pendant que les lasers travaillent les ressalages sur les fausses pannes ...
"There is nothing--absolutely nothing - half so much worth doing as simply messing about in boats."
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Re: le dériveur en solitaire

Message par olivier81 » 05 oct. 2010, 20:08

fabrice,penses comme les anglais,n'aie pas honte de ton ZEF!!!!
si il flotte et est en bon état de navigation,c'est le plus important;perso ,ce week end,j'ai sorti mon laser(mon équipier n'était pas libre pour la caravelle),son pont est à refaire car il y à 25 ans,il a pris un arbre dessus,donc coté esthétique,c'est pas le top :( ;mais ça ne m'empêche pas de m'éclater avec ;) surtout avec du 4bf et des pointes à 6bf
actuellement,je suis en train de pousser mon menuisier (anglais d'origine;avec un accent prononcé!!!)à faire une remorque pour son mirror qui est en super état et complet,il à aussi un laser auquel il manque le mat et une voile!!!)
pour ce qui est des annonces sur le boncoin,etc;c'est vrai qu'il y à a boire et à manger,mais si on cherche bien,il y à moyen de faire de bonnes affaires,j'ai acheté ma cara à retaper 150 € et ne le regrettes pas!!!!maintenant un cinquo accastillé avec son mat,pont et divers boiseries à refaire,100 euros,mais après,il faut s'y coller (400 heures pour la caravelle ;) .....mais quel plaisir à la mise à l'eau 8-)
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Re: le dériveur en solitaire

Message par fabrice » 06 oct. 2010, 10:58

Ancien restaurateur de meubles, je ne peux que parfaitement comprendre ton plaisir à restaurer une embarcation, de redonner vie à l'ancien qui a de la gueule et du caractère.
Ce n'est pas nostalgie de ma part, pas du tout dans mon caractère.
Juste le soucis de l'héritage et d'apprécier le chemin parcouru. En un mot prendre part à l'histoire de la voile !

Je te rassure je n'ai pas honte de mon zef, cet été pour les longs bords d'une à deux heures en plein soleil à sanguinet, il était bien agréable ! Mon fils s'y est endormi au fond, glissé sous le banc, bercé par le clapot dans le puit de dérive.
Impossible en 420 !

Au contraire je m'estime chanceux d'avoir un dériveur familial et un dériveur pour l'éclate "égoïste".
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