La flotte Ablonaise.
- Phil
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Re: La flotte Ablonaise.
Moi, je pars du principe que je ne rate jamais rien.
Des fois, je gagne, sinon, j'apprends!
L'important, quand ca merde, c'est d'analyser pour apprendre de ses erreurs.
Mais bon, quand le froid et la pluie s'en mêlent ca fait beaucoup!
Des fois, je gagne, sinon, j'apprends!
L'important, quand ca merde, c'est d'analyser pour apprendre de ses erreurs.
Mais bon, quand le froid et la pluie s'en mêlent ca fait beaucoup!
- CouleApic
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Re: La flotte Ablonaise.
C'est aussi ce que je me dis, a froid... a chaud j'étais un peu en colère contre moi.
Re: La flotte Ablonaise.
Il faut bien voir que Franck navigue alors que windguru annonce 22/24, plus rafale à 30/35 ; on est donc sur des prévi F6B, rafale à 8B ;
c'est limite pour le dériveur même en mode expert ;finalement c'était moins fort mais quand même bien tordu ;
donc, le premier succès, c'est de naviguer en autonomie dans la brise, sans dessaler ni rien casser ; il ne faut pas sous-estimer ce genre de réussite, même si c'est pas spectaculaire ; ça doit te donner confiance et ça recule la notion de "vent fort" ;
ensuite, tu navigues sur un bateau mal réglé et sans doute inréglable en l'état : tu ne peux pas convertir la force vélique en vitesse sans l'appui de la dérive, hors ta dérive est plus que suspecte, notamment son inclinaison aléatoire qui joue sur les performances du bateau et le rend ardent ou mou selon que le centre de dérive est avancé ou reculé ;
ensuite, c'est le genre de temps où sans hale-bas, un dériveur est très difficile à controler : ta voile était très creuse, donc quand tu bordes sans vitesse, le bateau gîte de suite, du coup tu choques et tu contre-gites, tout ça en permanence ; le bateau est secoué, il se vautre et accélère très mal ; alors qu'avec beaucoup de hale-bas, tu gardes un appui sur le haut de la voile qui te permet d'avancer de manière plus fluide ;
le Moth, c'est technique et tu débute sur un matériel dégradé ;
enfin, tu naviguais contre des doubles, plus puissants, plus rapides, très bien réglés, avec des voiles récentes, menés par le meilleur équipage du club et sans doute le 2e meilleur barreur, qui connaissent bien leur bateau, le plan d'eau et ont des années de voiles et de régate derrière eux ; moi je trouve que tu t'en es très bien tiré ;
c'est limite pour le dériveur même en mode expert ;finalement c'était moins fort mais quand même bien tordu ;
donc, le premier succès, c'est de naviguer en autonomie dans la brise, sans dessaler ni rien casser ; il ne faut pas sous-estimer ce genre de réussite, même si c'est pas spectaculaire ; ça doit te donner confiance et ça recule la notion de "vent fort" ;
ensuite, tu navigues sur un bateau mal réglé et sans doute inréglable en l'état : tu ne peux pas convertir la force vélique en vitesse sans l'appui de la dérive, hors ta dérive est plus que suspecte, notamment son inclinaison aléatoire qui joue sur les performances du bateau et le rend ardent ou mou selon que le centre de dérive est avancé ou reculé ;
ensuite, c'est le genre de temps où sans hale-bas, un dériveur est très difficile à controler : ta voile était très creuse, donc quand tu bordes sans vitesse, le bateau gîte de suite, du coup tu choques et tu contre-gites, tout ça en permanence ; le bateau est secoué, il se vautre et accélère très mal ; alors qu'avec beaucoup de hale-bas, tu gardes un appui sur le haut de la voile qui te permet d'avancer de manière plus fluide ;
le Moth, c'est technique et tu débute sur un matériel dégradé ;
enfin, tu naviguais contre des doubles, plus puissants, plus rapides, très bien réglés, avec des voiles récentes, menés par le meilleur équipage du club et sans doute le 2e meilleur barreur, qui connaissent bien leur bateau, le plan d'eau et ont des années de voiles et de régate derrière eux ; moi je trouve que tu t'en es très bien tiré ;
- PJ47
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Re: La flotte Ablonaise.
Dans tous les domaines la progression se fait par palier, il y a des jours ou l'on a l'impression de stagner voir de régresser, et des jours ou l'on fait de grands bons en avant
En tout cas naviguer sur un bateau mal régler dans les conditions de vent décrites par Nicolas et réussir à rentrer au port c'est déjà pas mal du tout
En tout cas naviguer sur un bateau mal régler dans les conditions de vent décrites par Nicolas et réussir à rentrer au port c'est déjà pas mal du tout
- CouleApic
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Re: La flotte Ablonaise.
Vos commentaires confirment ce que je savais déjà, j'en avais déjà fait l' expérience.
La pratique de la voile, comme tout sport comprenant un homme et son support, demande des réglages de base à terre a ne pas occulter sous le mauvais prétexte de profiter un maximum de temps sur l'eau.
Car même si le matériel est vétuste, le temps perdu a optimiser ce convertit forcément en plaisir sur l'eau.
La pratique de la voile, comme tout sport comprenant un homme et son support, demande des réglages de base à terre a ne pas occulter sous le mauvais prétexte de profiter un maximum de temps sur l'eau.
Car même si le matériel est vétuste, le temps perdu a optimiser ce convertit forcément en plaisir sur l'eau.
- Phil
- Légende du Forum
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Re: La flotte Ablonaise.
Y a pas mieux qu'un bon outil bien à sa main!CouleApic a écrit : le temps perdu a optimiser ce convertit forcément en plaisir sur l'eau.
- CouleApic
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Re: La flotte Ablonaise.
Premier entrainement d’hivers a Choisy. Vent sud sud-Ouest 10 nœuds, rafales a 15.
Travail sur le positionnement en ligne, en stationnaire, presque un départ en Formule 1.
Rotation autour des bouées dans un sens puis dans l’autre simulant un départ imminent, virement et empannage, décompte de deux minutes, et départ, bords autour de deux bouées.
Nouveau tandem avec Jean à la barre et moi à l’écoute. Un très bon feeling, un petit bord de trapèze, un exercice de dessalage, mais nous n’avons pas été ridicules. Loin de là, car si manu et Jules ont logiquement menés les débats, la tactique de Jean a fait merveille.
A quand la suite ?
Travail sur le positionnement en ligne, en stationnaire, presque un départ en Formule 1.
Rotation autour des bouées dans un sens puis dans l’autre simulant un départ imminent, virement et empannage, décompte de deux minutes, et départ, bords autour de deux bouées.
Nouveau tandem avec Jean à la barre et moi à l’écoute. Un très bon feeling, un petit bord de trapèze, un exercice de dessalage, mais nous n’avons pas été ridicules. Loin de là, car si manu et Jules ont logiquement menés les débats, la tactique de Jean a fait merveille.
A quand la suite ?
Re: La flotte Ablonaise.
Ce qui me plait bien, c'est le projet global : Coulapic fait du Moth, puis va équiper en 470 ; dans le même temps, Hélo a fait exactement l'inverse ; mais en plus, sur la dernière 1/2 heure, on a mixé les équipages et les bateaux ; ce qui fait que les plus expérimentés transmettent leur connaissances, tandis que les nouveaux découvrent différents bateaux, échange de rôle barreur/équipier ; c'est bon pour leur polyvalence et ça crée une bonne dynamique dans un groupe inter-club. Le 94, ça plane !
- pi.r
- Albatros en esquif
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Re: La flotte Ablonaise.
c'est sur l'échange des savoirs et des savoir-faire sont toujours enrichissants pour chacun ...bonne continuation !
- CouleApic
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Re: La flotte Ablonaise.
Ces rencontres permettent d'échanger, de valider certains acquis ou au contraire de se rendre compte des différents manques. En ce qui me concernent j'apprends relativement vite, mais je dois souvent répéter plusieurs fois les choses pour qu'elles s'impriment.
En outre le fait de changer souvent de barreur pose le problème de la définition des rôles, car chaque barreur a ses habitudes, ses attentes et ce n'est pas toujours très simple d'y répondre avec justesse. Mais c'est là un moindre mal au regard de tout ce que l'on apprend.
Il me reste en tous cas a voir de plus près, les réglages de voile en fonction des conditions de vent, l'observation attentive de la diffusion du vent sur le plan d'eau, le gréement, les virement-bascule, etc...
En outre le fait de changer souvent de barreur pose le problème de la définition des rôles, car chaque barreur a ses habitudes, ses attentes et ce n'est pas toujours très simple d'y répondre avec justesse. Mais c'est là un moindre mal au regard de tout ce que l'on apprend.
Il me reste en tous cas a voir de plus près, les réglages de voile en fonction des conditions de vent, l'observation attentive de la diffusion du vent sur le plan d'eau, le gréement, les virement-bascule, etc...
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