naviguer dans du 30 noeuds

"Maman les petits bateaux..."
Comment ça marche et qu'est-ce qu'il me faut ?
stick
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Re: naviguer dans du 30 noeuds

Message par stick » 12 juil. 2012, 14:52

C'est bien intéressant de vous lire. On sent passer un frisson de bonheur quand on pense à ces moments dans de la bonne brise. J'adore aussi.
Juste une appréhension dans une régate de ne pas arriver à abattre suffisament rapidement pour passer derrrière un concurrent qui vous arrive dessus tribord, ou à l'invese, qu'un concurrent vous arrive dessus à pleine vitesse sans maîtrise. A Thoux en juin, on a même eu droit au dessalage d'un concurrent en pleine ligne de départ à deux secondes du coup de corne. A peine le temps de rechoquer la voile qui venait d'être bordée pour abattre. Ca vous met l'adrénaline en fonction, et ça donne le ton pour la suite !
Sinon, pour le vent arrière ou le grand largue, il y a parfois des accélération prodigieuses extrêmement grisantes, avec la surprise de voir son bateau, habituellement nonchalent, se mettre à bondir comme une furie sans vraiment en connaître la limite.
Merci à toi, Olivier, pour ce dessin de Marcel. Tu réponds ainsi directement à la question que je posais : Le foc, est réduit à même échelle que la GV. Je te dois toujours une tournée au bistrot du port !

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bzh22
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Re: naviguer dans du 30 noeuds

Message par bzh22 » 12 juil. 2012, 21:08

FRA 19 a écrit :30 noeuds quand c'est en régate, après une certaine appréhension qui précède le départ de la manche, une fois que je suis dedans c'est pour moi que du bonheur, je surkiffe. Et je signe mes meilleurs manches.
Bon au près, j'ai la voile blindée sauf le hâle-bas (en finn, il n'est utile qu'au portant), chariot entièrement choqué, je régule à l'écoute et à la barre.
Au portant, je préfère tirer 2 bords de grand largue en profitant si possible d'une accalmie et d'un surf pour empanner, sinon c'est la boucle avec un virement. Jusqu'à 25 noeuds, je tire plein vent arrière. Le hâle-bas est repris à la bouée au vent juste avant d'abattre pour éviter à la voile un vrillage trop important qui déstabilise le bateau, par contre je choque le point d'amure.

Quand c'est en navigation libre, ce sont les bords de largue endiablés entrecoupés de près où je gère à l'écoute sans m'arracher autant au rappel qu'en régate.

J'adore le baston. La survie, c'est quand on repousse ses limites et c'est grisant.

En gros le fin c'est un europe pour les plus lourds :xc
Sinon tu es dans le même état d'esprit que moi, en loisir se préserver au près pour tout donner dans des surf endiablé
De retour en cata !

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olivier81
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Re: naviguer dans du 30 noeuds

Message par olivier81 » 12 juil. 2012, 21:12

avec plaisir pierre;dès que je peut,je viendrais faire un tour à st nicolas (de préférence avec un bateau);ces temps ci,mon travail me laisse pas trop de temps libre,ça devrait un peut se calmer au mois d'août :sdfds :sdfds :sdfds
le voilier est le moyen le plus lent;le plus inconfortable et le plus humide pour se rendre dans un endroit où l'on a rien à faire !!!!!

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PJ47
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Re: naviguer dans du 30 noeuds

Message par PJ47 » 13 août 2012, 15:56

Salut Pierre, les deux fois ou il y a eu du vent cette année c'était plutôt 15Knts avec rafales à 30Kts que 30 en continu, mais ce n'est pas plus simple pour autant.

Je suis perplexe quand à l'adaptation de voiles de 420. (surtout si elles sont vieilles et défoncées :? ) Ou alors pour de la "croisière", mais pas pour des longs bords de portants au planning...

Un deuxième jeu de voile taillé pour le vent fort me parait plus opportunt, ou tout du moins un foc. Je pense qu'il ne faut pas trop réduire la surface (cf schéma mis en ligne par olivier81)sinon le bateau n'avancera plus, par contre un bon maitre voilier saura sortir du volume en faisant des voiles plus plates et moins puissantes.

A mon avis les points à travailler sur des bateaux légers pour bien naviguer dans le vent fort :
1) Avoir un bateau bien préparé (coinceurs qui coincent, poulies qui tournent, mat qui reste debout et voiles qui ne sont pas des sacs) Rien de plus désagréable dans ces conditions là que le matériel qui lache.
2) Travailler les réglages. Pouvoir régler la tension du grément, la bordure, le cuningham, le hale bas, la position de la dérive facilement depuis le rappel et de facon éfficace (démultiplication).
3) Naviguer dans le vent fort. A force de naviguer dans le vent fort ou s'habitue et on prend les bons réflexes. Le problème chez nous : ces conditions sont rares donc on manque d'expérience.

Si je prend un exemple avec le micro proto, au début on était à la rue à force 4 bateau gité qui n'avance pas, à la fin avec un équipage au point, un bateau réglé et un bon jeu de voile on gérait force 6 sans problèmes bateau à plat, spi ect...

Pour la GV qui faseille je crois que dans ces conditions c'est inévitable dans les grosses claques, aprés pour la régate que l'on a fait ensemble au mois de mars, je pense que l'on aurait pu jouer sur les réglages, mais une fois dans ces conditions sur l'eau et ne connaissant pas ton bateau ce n'était pas évident. Je suis sur qu'avec un équipier régulier, et un peu de fiabilisation de l'accastillage (mais elle venaient d'ou toutes ces vis qui tombaient dans le cockpit :o ;) ) tu t'en sortirait trés bien sans réduire la toile.

Vivement la prochaine sortie dans ces conditions :mrgreen:

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