il part demain,ainsi que le petit;aujourd'hui la poste avais un bug national;pas d'envoi possible
ben il était temps surtout si Gaston se mouille le postérieur
le voilier est le moyen le plus lent;le plus inconfortable et le plus humide pour se rendre dans un endroit où l'on a rien à faire !!!!!
Episode 1 :
La fixation d'une tourelle sur le puits de dérive a souvent été évoqué comme une solution pratique pour la navigation mais son installation nécessite, soit d'avoir une puits de dérive long, soit une système mécanique utilisé comme support.
Quand on n'a ni l'un ni l'autre, équiper son 4.7 avec une poulie comme à l'origine est une solution simple et économique. Il se peut qu'aucun support ne soit existant sur les bateaux anciens. Il faut donc trouver une astuce. Cela peut être un socle mais il faut fabriquer la pièce encore qu'un pied de mât d'occasion pourrait faire l'affaire.
Quand j'ai posé la question à Nicolas pour savoir s'il avait une idée, il a réfléchi et m'a dit : "Une estrope ! On peut mettre une estrope !". Ah ok !? Et c'est quoi cette bête ? Le dictionnaire indique que le mot vient du latin "stroppus" et signifie "courroie". C'est donc un anneau de cordage dont les 2 bouts sont épissés l'un avec l'autre. Ah bon je ne savais pas ! On s'endort moins ignare chaque jour !
Nicolas m'a donc fourni une estrope moderne faite d'un câble d'acier avec une boucle sertie à chaque bout et placé dans un conduit de PVC. Une manille permet d'y fixer la poulie de GV. Voir la photo !!
Notez sur la photo les deux cercles rouges ! C'est important pour la suite de l'histoire !
Pièces jointes
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Dernière modification par Ricou75 le 11 avr. 2018, 23:24, modifié 1 fois.
Episode 2 :
La fixation d'une pièce dans la fausse quille avec des vis est risquée sur le long terme car les infiltrations d'eau guettent et viennent (ou risquent de) pourrir peu à peu le contre-plaqué. Vous allez me dire qu'on peut visser avec du Sika machin et vous n'aurez pas tort. Il y a cependant la nécessité de dévisser de temps à autre les vis pour vérifier (ou refaire) l'étanchéité et il n'est jamais bon de faire de telles opérations trop souvent. La solution est donc valable à moyen terme (3 à 5 ans) avec l'obligation de fabriquer un support à visser pour fixer la poulie de GV.
Peut-on faire plus simple ? On perce un trou dans la fausse quille et on passe directement l'estrope dedans. Sans rien de plus la solution est pire que la première avec des surfaces de bois non protégées en contact direct avec l'eau pendant les navigations, l'humidité au parking. Donc pas bon comme solution !
A moins que l'on coupe le tube PVC sur une longueur à peine plus grande que la largeur de la fausse quille et qu'on colmate le trou avec du Sika-plein-les-doigts ! C'est la solution que j'ai adoptée et elle présenté que des avantages :
- simplicité
- pas de contact eau-bois sur la fausse quille
- démontable facilement
- réparable sans altération de la fausse quille
- remplaçable à l'infini
Voilà donc en images cette solution implantée sur le 4.7 restauré.
Pièces jointes
Perçage de la fausse quille au diamètre du tube PVC.
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Découpage du tube PVC en 3 sections. La petite sera introduite dans la fausse quille.
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Positionnement du tube PVC avec étanchéité au Sika.
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Introduction de l'estrope dans le tube PVC fixé dans la fausse quille.
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Résultat final avec l'estrope positionnée avec la poulie fixée par une manille.
[quote=Ricou75]un pied de mât d'occasion pourrait faire l'affaire.[/quote]
Tant qu'on ne fait pas de bottillons néoprène de sécurité, abandonner cette solution est tout à fait heureux!
Et il n'y avait pas une navigation à raconter?
Sur mon Morin 1972, j'ai simplement remplacé le câble par une estrope textile. Ca fait 10 ans maintenant et ça tient toujours. Pas de trace d'infiltration d'eau (mais je fais gaffe au parking) et pas encore eu besoin de changer le bout.
Par contre, ta solution fait plus vintage, c'est mieux pour l'aspect du bateau.
Bon on a attendu jusqu'à aujourd'hui finalement pour le tester ce 470. Mois de mars et avril hyper-chargés en travail et évènements familiaux si bien que j'ai terminé les derniers détails pour naviguer seulement jeudi soir.
Aujourd'hui on a débuté comme on a pu, avec mes rudiments peu épais de voile. Le bateau a navigué 4 heures de suite sur le lac de Madine au mileiu de la flotte venue disputer le championnat de France (environ 60 bateaux). On a fait honneur à ma promesse puisque nous avons terminé à une honorable place : celle de bateau balai.
On a pu bien naviguer sans avoir besoin de technique poussée car le vent était modéré avec des risées parfois mais rien de méchant. Idéal pour voir tous les problèmes de réglages à reprendre sur la quête du mât, la dérive, le cuningham. Mais ce sont des améliorations et au moins on navigue avec un bateau qui tient la distance. On a eu une voie d'eau au début et aussi pendant la navigation avec des trappes de vidanges pas assez étanches. La faute à un taquet coinceur d'origine qui s'est fendu net juste après la mise à l'eau. On a donc un peu écopé aussi avec les moyens du bord. Faudra acheter une écope. Comment n'y ai-je pas pensé ?
Sur une grosse rafale, le bateau est parti en gîte prononcée subitement et j'ai faire "el gato" (j'étais équipier - mon fils à la barre) pour récupérer la situation. Merci Gaston et Fred pour les anecdotes. Finalement on apprend aussi en lisant.
On prend des photos demain et peut-être des vidéos. Je vous publierai tout cela.
J'ai rencontré Nicolas qui n'a pas fini bateau balai aux deux courses du jour.