pour les très vieux vauriens qui datent de la fin des années 50 et du début des années 60 les numéros étaient en dessous de 1000 (mon père avait le 773, déjà un peu pourri quand il l'a acheté, l'ancien proprio, maurice Hartmann , un pilier des Glénans était passé au travers ..."je coule je coule! au secours"!!!
au moment d'un départ de régate sur la seine...et il ne pouvait pas se dégager ses 2 pieds étaient passés au travers du fond et le bateau lui faisait comme une bouée de gamin).
On l'a utilisé 2 saisons , après il a pourri et la voile en coton a moisi dans le garage à cause d'une gfuite d'eau, il nous reste la bôme la dérive et le safran. Je me souviens encore de feu ma mère se marrant en me montrant comme une relique les 2 placards de renfort entre les lattes (taille 45 filette) là ou les pieds du gars étaient passés à travers .
On m'a donné le 408 mais il était clairement pourri et irréparable, surtout pour le gamin de 10 ans que j'étais...
Ces très vieux vauriens avaient la pièce en équerre joignant les fonds au tableau arrière (qui reprenait les efforts du gouvernail) prolongée jusqu'en haut du tableau et coupée au carré, par la suite cette équerre a été arrondie et raccourcie, ele s'arrêtait à 15 cm du haut du tableau (changement du système d'articulation avec 2 aiguillots classiques alors que sur les vauriens anciens destinés aux Glénans et aux départs de plage on avait un anneau-fémelot en haut du tableau arrière, et un immense aiguillot en bas, avec un fémelot tubulaire sur le gouvernail)
Un N° 5906 çà doit dater du milieu/fin des années 60, au début des années 70 la série avait dû nettement dépasser les 10 000 . je crois qu'il y a une page à ce sujet (chantiers et âge des bateaux) sur lAS vaurien.
Les besnard étaient livrésentièrement vernis avec des voiles Le Rose en tergal mais vu la galère d'entretien , les proriétaires peignaient assez vite la coque avec du plasticoque....les Meulan c'est plus ancien mais je ne sais pas comment ils étaient peints en sortie de chantier. la sous couche intérieure était souvent une bizarrerie gris argenté dénomée "Adonite"