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Re: 420 au passé inconnu....Un 4m de chez MORIN

Publié : 05 sept. 2014, 19:09
par gilles
J'ai connu un Gérard , maître principal, mais je ne souviens plus de son nom de famille .
J'y étais dans les années 86/87.
Juste l'année après le passage d'un véliplanchiste plutôt connu à l'époque :Raphaël Salle.

Re: 420 au passé inconnu....Un 4m de chez MORIN

Publié : 05 sept. 2014, 20:06
par JEFFROTULE
C'était certainement lui, il était le gestionnaire du cercle nautique de Toulon et il a pris sa retraite il y a une paire d'années......

JEFF :xc

Re: 420 au passé inconnu....Un 4m de chez MORIN

Publié : 05 sept. 2014, 20:25
par gilles
Je ne pense pas car il n'était que bosco au club des équipages et devait prendre un boulot réservé qql temps après. ?

Re: Souvenirs de la Royale

Publié : 10 sept. 2014, 17:54
par CouleApic
Par Neptune, j'avais zappé ce topic.
Faut bien avouer que je ne suis pas certain d'y avoir ma place.... Je suis un ancien de la MAR-MAR. :mrgreen: Sauf si nous faisons notre la citation d'Aristote..."il y a trois sortes de gens....."
Nez en moins, nous devons avoir en commun une expérience, non? :sdfds
Le passage de la "ligne".... :mrgreen:
Messieurs à vos claviers et enrichissons nous de nos expériences diverses et variées... ;)

Re: Souvenirs de la Royale

Publié : 10 sept. 2014, 23:02
par coucoudou
Ben moi j'ai réussi à persuader l'équipage d'un Atlantic à Dakar qu'il pouvaient prendre l'alerte à 1 h à bord d'un Requin du club de la marine .....
on est donc allé naviguer à la voile devant Pointe bleue tout l'après midi . :xc :lii

Re: Souvenirs de la Royale

Publié : 17 sept. 2014, 13:43
par CouleApic
La ligne…
Une chaleur étouffante m’empeche de respirer, odeur de gas- oil qui fait tourner de l’œil le fusible qui bosse avec moi sur le groupe électrogène, 17 heures c’est l’heure…
Le bosco et le second débarquent, fers a la main, on m’informe de ma mise au arrêt, et de ma comparution immédiate.

Fers aux pieds j’accomplis un tour complet du cargo avec quelques arrêts pour faire le point avec un sextant de fortune. Sur la plage arrière nous retrouvons l’équipage, les plus anciens sont accoudés aux rampes, leur sourire en coin ne me dit rien qui vaille. Neptune et Amphitrite sont là en qualité de procureur et juge.
Tout m’est reproché, les pannes successives, la météo, le retard du voyage, même le gout exécrable du Cambusar.

Ma défense est assurée par le « nettoyeur » du bord, un solide gaillard, comoriens, dont la maitrise de la langue de Molière est loin d’être parfaite. Il tente courageusement de plaider ma cause, d’attendrir Neptune, y parvient presque puisque qu’une chance m’est accordée, je dois en moins d’une minute dénouer une aussière, largement souquée au guindeau, peine perdue.
La sanction tombe, coup de rouge, galette et costume.

Détaillons tout cela.
Le coup de rouge, un infâme mélange de vieux rouge qui…dégrippe, un soupçon de piment, de sauce tomate de harissa.
La galette, faite à base de pâte à pain, elle ressemble à une mini pizza, sa garniture approche celle du coup de rouge, il faut avaler les deux.

Venons en au costar, je suis en short et torse nu, on me badigeonne d’huile usagée, on ajoute une couche de sciure de bois, et on repart pour une couche de d’huile et une autre de sciure, à la fin du châtiment je ressemble plus a une charlotte au poires.

Il faudra pas moins de trois jours pour que ma peau se débarrasse définitivement de l’odieux mélange. Bref, j’ai passé la ligne.