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A la fin des années 70, les systèmes d'étarquage existants étaient devenus insuffisants.
Cependant, la technologie des cordages étaient limitées, on s'est donc tourné vers des systèmes utilisant du câble acier.
La solution retenu était celle des réas différentiels en pied de mât : on tire avec un bout sur un réa de grand diamètre (dit aussi tambour ou réa secondaire) solidaire d'un axe de diamètre beaucoup plus petit (primaire) sur lequel s'enroule le câble acier du circuit qu'on veut mettre en tension.
Ce principe est encore utilisé aujourd'hui sur nombre de câbles de voies ferrées.

C'est très puissant mais il y a des inconvénients :
-il faut embobiner au départ sur le réa secondaire (tambour)une longueur du bout suffisante
-on n'embraque qu'une petit longueur sur l'axe primaire, donc il faut que le système soit bien réglé au départ
-les spires de petit diamètre sont nocives pour les torons du câble acier.

On peut remplacer le câble par un cordage moderne dyneema.

C'est ce que j'avais sur mon ancien mat du Parker.
Pour le HB ça marche vraiment bien, après changement du câble par du dynéma.
Par contre pour la draille de foc j'avais vite changé pour un palan, bien plus pratique.

Ces palans fonctionnent bien mais les cascades de poulies ont l'avantage de travailler aussi bien même si tout n'est pas axé.

Pour les voies ferrées, ca s'appelle de la transmission funiculaire mais je n'ai jamais vu de poulies étagées permettant de modifier le rapport de couple. Si tu as un exemple, je suis preneur.

Bonjour!

Je débute en 470 sur un Morin de 1978 ds l’état que vous pouvez voir sur les photos. Je suis en train de refaire les circuits du mat en fonction des infos que je trouve sur ce site: merci!
A propos des étarqueurs à grand réas, je ne suis pas satisfait de la manière dont le dispositif est fixé en pied de mât. Le “châssis” des deux tambours n’est pris que sur un seul point/axe sur le “rail” et le tout pivote avec les changements de tension… (voir photos)
Est-ce que vous sauriez me dire comment que ça s’emboîte?
Aussi, sur la première photo, à quoi peuvent servir les deux poulies côte à côte sur le mât (photo 1)? J’ai pensé à des renvois de drisse de spi et balancine de tangon vers les gros coinceurs montés sur les “renforts latéraux “ de chaque côté du puit de dérive…(pas de photo)…? Mais ça n’a pas l’air très pratique… et pas idéal non plus pour le halebas de bôme (pivot compromis)…
Merci pour tout indice

A priori, c'est pas gênant que le chassis soit monté sur un axe et pivote un peu.
En revanche, il y a un problème avec l'embase qui reçoit le pied de mat : c'est un modele Morin ancien qu'on utilise avec un axe sur lequel le pied de mat vient à cheval. Là, je ne vois pas d'axe, du coup, le mat n'est pas calé ..?

Les deux poulies, c'est peut-être un montage de hale-bas, ou de relevage de dérive. Ca n'a pas l'air d'origine. Peut-être un montage perso...
Il y a un peu de mélange chronologique sur ton bateau. En fait, je crois que le pied de mat, d'allure moderne, ne correspond pas à l'embase qui est une vieille Morin.

Tu m'étonnes que ça pivote ......Il faut absolument mettre une seconde vis de l'autre côté ....

le pivotement n est pas génant: avec le foc sous tension cela vient s appuyer sur la face arriere du mat et le pivotement simplifie le matage/dématage en dégageant un peu la zone d'arrivée.
c'était comme ca sur mon roga (et le pied de mat avait une encoche au milieupour se caler sur l'axe)